Investir dans la sécurité du Canada
Chers amis,
J’ai été encouragé cette semaine par l’engagement du gouvernement fédéral à augmenter les dépenses consacrées à la défense nationale, pour atteindre deux pourcent du PIB d’ici la fin de l’exercice financier. Le Conseil canadien des affaires (CCA) plaide depuis longtemps pour que le gouvernement fédéral respecte l’engagement du Canada à respecter le seuil de deux pourcents.
Cette décision marque une étape importante pour notre pays. Non seulement le Canada respecte la promesse faite à ses partenaires de l’OTAN en 2014, mais le gouvernement accroît également ses investissements dans la sécurité de tous les Canadiens. Aucun pays ne devrait sous-traiter sa défense.
Il est important de noter que l’annonce du gouvernement concernant les dépenses en défense inclus aussi un engagement à développer l’infrastructure industrielle de défense du Canada. Ce faisant, le gouvernement s’assure que l’argent des contribuables sera réinvesti dans l’économie et l’écosystème d’innovation du Canada.
Nous avons évoqué les avantages d’une politique industrielle de défense dans notre récent rapport Sécurité et prospérité. Notre position sur l’importance d’investir dans la défense et les industries de la défense a toujours inclus un appel à ce que toute augmentation soit financée par un examen des programmes fédéraux.
L’investissement dans la défense a également fait l’objet d’une récente discussion que nous avons animée au Canadian Club Toronto. Blake Hutcheson, Éric Martel et Nancy Southern, membres du Conseil, ont partagé leurs points de vue sur l’importance de reconstruire la base industrielle de la défense du Canada. Soulignant l’importance de ce secteur pour les travailleurs canadiens, Roxanne Dubois, adjointe exécutive du président national d’Unifor, et David Chartrand, vice-président général du syndicat AIM, ont prononcé des allocutions. Je vous encourage à écouter la discussion.
Au cours des prochains jours, les dirigeants du Groupe des Sept arriveront en Alberta pour le Sommet des dirigeants du G7 de 2025. Le premier ministre Mark Carney a également invité d’autres dirigeants mondiaux à assister à des réunions, dont la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.
C’est une bonne nouvelle. En avril, j’ai écrit au Premier ministre pour l’exhorter à lancer cette invitation au nom du renforcement du commerce régional. Outre le renforcement des liens bilatéraux entre le Mexique et le Canada, la présence de la présidente Sheinbaum offre aux dirigeants du Canada, des États-Unis et du Mexique l’occasion de se rencontrer et de discuter de l’examen accéléré et de la prolongation de notre accord commercial trilatéral, l’Accord Canada-États-Unis-Mexique.
Enfin, je suis avec intérêt la rapidité avec laquelle le gouvernement fédéral tente d’adopter le projet de loi C-5. Ce projet de loi vise à éliminer les barrières au commerce intérieur (plus de détails ci-dessous) et à accélérer le processus d’approbation des projets jugés d’intérêt national. Il reflète l’urgence que réclament les chefs d’entreprise. Vous pouvez lire ma déclaration complète ici.
Cordialement,

Goldy Hyder
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